ALUMINIUM – DANGER
Depuis un certain nombre d’années, on entend parler ici et là des dangers de l’aluminium sur notre santé. Certains documentaires diffusés récemment mettent clairement en évidence sa dangerosité. Pourtant, presque aucune restriction sanitaire n’est prise et nous le trouvons toujours en abondance dans bon nombre de produits de consommation du quotidien. Sommes-nous à l’aube d’un scandale sanitaire, comme l’a été celui de l’amiante ? Nous allons dans ce dossier, essayer d’en avoir une vision plus claire, études scientifiques à l’appui.
En effet, l’aluminium est omniprésent dans notre quotidien, on en trouve dans les sodas contenus dans les canettes en aluminium, dans la nourriture acide en contact avec du papier d’aluminium, dans les déodorants/antitranspirants, l’eau du robinet, produits cosmétiques, additifs alimentaires tels que E173, 520, 521, 523, 541, 554, 555, 556, 559 et E55, colorants alimentaires, divers aliments comme le pain, les biscuits ou la charcuterie, ustensiles de cuisine, médicaments antiacides, vaccins et même dans le lait infantile.
Que savons-nous exactement de son influence sur la santé humaine ?
Officiellement le discours reste très vague, même s’il est admis que l’aluminium, sous « certaines conditions » est connu pour être un neurotoxique, les dosages minimes que nous incorporons via l’alimentation quotidienne ou l’utilisation de certains produits ou ustensiles ne seraient à priori pas si dangereux que ça. Si l’on découvrait son implication dans diverses maladies très graves, il serait bien évidemment interdit immédiatement.
Ça, c’est la théorie. Car en pratique un bon nombre de toxicologues tirent la sonnette d’alarme depuis un certain moment. Certaines études que nous verrons par la suite sont même très inquiétantes. Pour résumer, nous avons d’un côté les officiels et industriels nous disant « circulez, il n’y a rien à voir » et de l’autre, des études scientifiques alertant sur le problème. A la vue de l’étonnant vide intersidéral en matière de communication de la part des autorités, il nous parait évident de vouloir creuser un peu le sujet pour nous faire une meilleure idée de la situation réelle.
Quelques études scientifiques pour remettre les pendules à l’heure.
Les études scientifiques présentées ci-dessous sont consultables en cliquant sur le titre de l’étude. Il s’agit bien souvent d’études disponibles en anglais, par conséquent, il m’a semblé indispensable d’en mettre une petite description avec les conclusions de l’étude.
Cette étude a été réalisée par deux chercheurs canadiens en neurologie, L.Tomljenovic et C.Shaw de l’Université de Vancouver. Elle passe en revue environ 90 autres études scientifiques réalisées sur le sujet. Et traite des mécanismes toxicologiques de l’aluminium vaccinal chez les enfants et le lien avec des maladies auto-immunes.
Voici quelques extraits traduits de cette étude : (les annotations sont issues du rapport initial disponible ci-dessus)
« L’aluminium est hautement toxique. Il a été démontré qu’il pouvait perturber le développement du cerveau en phases prénatales et postnatales tant chez l’homme que chez l’animal. Il possède en outre des propriétés neurotoxiques. L’aluminium est un puissant stimulateur du système immunitaire. C’est la raison pour laquelle il est utilisé comme adjuvant. Compte tenu de ceci, il est surprenant de constater qu’en dépit d’une utilisation de plus de 80 années, la sécurité de l’aluminium continue d’avoir pour base des suppositions plutôt que des preuves scientifiques. Rien n’est par exemple connu de la toxicologie, de la pharmacocinétique des adjuvants à l’aluminium chez les nourrissons et les enfants. »
Voici ce que disent les auteurs de cette étude sur les mécanismes liés à l’aluminium vaccinal et l’influence qu’ils ont sur la santé des enfants :
« L’utilisation en pédiatrie d’une substance neurotoxique comme l’aluminium comme stimulant immunitaire présente aussi d’autres problèmes. Tout d’abord, au cours du développement prénatal et postnatal le développement du cerveau est extrêmement vulnérable aux agressions neurotoxiques. Ces périodes de développement rapide du cerveau sont non seulement extrêmement délicates, mais aussi, la barrière hémato-encéphalique n’est pas complètement formée et est donc davantage perméable aux substances toxiques. A cela s’ajoute l’immaturité du système rénal des nouveaux nés qui compromet de manière significative leur capacité d’éliminer les toxiques environnementaux.
C’est pour toutes ces raisons qu’avec les adjuvants aluminiques, les enfants courent de plus grands risques que les adultes. Il convient de préciser par ailleurs aussi que, historiquement, les essais cliniques des vaccins ont de manière routinière exclu les individus vulnérables présentant toute une série de problèmes de santé préexistants (prématurés, histoire personnelle ou familiale de retards de développement, troubles neurologiques comprenant des convulsions de quelque origine que ce soit, l’hypersensibilité aux constituants des vaccins, y compris l’aluminium etc.). Du fait de ces différents biais de sélection, la survenance d’effets secondaires graves (ADRs) résultant des vaccinations peut être considérablement sous-estimée.
Autant d’éléments qui devraient susciter des préoccupations ; d’autant plus que les conditions qui viennent d’être citées sont précisément celles qui, dans les directives actuelles de vaccinations, sont considérées comme des « fausses contrindications » aux vaccinations. Pour toutes ces raisons, les véritables risques des vaccinations restent inconnus. »
Ils concluent ainsi : « du fait que les nourrissons et les enfants courent le maximum de risques de faire des complications vaccinales, il est aujourd’hui nécessaire et urgent qu’une évaluation plus rigoureuse des effets secondaires potentiels des vaccins chez les enfants soit réalisée. »
Version de l’étude entière, traduite en français.
2 – Etude sur la nocivité des sels d’aluminium présent dans les déodorants.
Cette étude réalisée par une équipe de l’UNIGE, coordonnée par Stefano Mandriota, chercheur en biologie à la Faculté de médecine, et par André-Pascal Sappino, professeur honoraire et spécialiste du cancer du sein, a mené une série d’expériences in vitro qui a révélé les effets néfastes des sels d’aluminium sur les cellules mammaires humaines. Les résultats de cette étude ont été publiés dans le « Journal of Applied Toxicology ». Je tiens à préciser qu’elle n’est pas disponible gratuitement.
Que comporte cette étude : « Les chercheurs ont mis en culture des modèles de cellules mammaires humaines dans un environnement contenant des doses de sels d’aluminium 1500 à 100.000 fois inférieures à celles présentes dans les déodorants classiques. Après plusieurs semaines, ils ont constaté que ces sels entraînent un comportement anormal des cellules qui correspond aux premières phases de transformation maligne. »
Une question doit sans doute vous traverser l’esprit. Quels seraient les effets avec les réels dosages de sels d’aluminium présents dans les déodorants classiques ? On ne sait pas, car cela n’a pas été fait où du moins pas dans cette étude.
Il est important de noter que le débat sur la nocivité des sels d’aluminium est lancé depuis que l’on a constaté ces dernières années une augmentation des cancers du sein localisés dans la partie externe de la glande mammaire, près des aisselles.« Jusqu’à ce jour, peu de données étaient en mesure de renforcer ou d’infirmer l’hypothèse de la responsabilité des déodorants contenant des sels d’aluminium dans la formation de cancer, indique l’Université. »
Les résultats de l’équipe genevoise apportent un nouvel éclairage. « Bien que cette étude ne permette pas d’affirmer que les sels d’aluminium, présents dans les déodorants classiques, provoquent le développement du cancer du sein, elle constitue une preuve scientifique de la nocivité de ces sels sur les cellules mammaires», conclut Stefano Mandriota. »
Sur ce même sujet, 60 millions de consommateurs alerte sur les risques pour la santé de certains déodorants. La raison évoquée : la forte teneur en aluminium présente dans un certain nombre de déodorants dépasserait largement le seuil recommandé par les autorités sanitaires.
(Extrait modifié de l’article d’ Henry Moreigne sur le site Naturavox)
En 2000, l’étude PAQUID menée par une unité de l’INSERM sur les départements de la Gironde et de la Dordogne concluait que selon le taux d’aluminium dans l’eau potable (mais inférieur aux normes européennes), on pouvait avoir deux fois plus de risque de développer la maladie d’Alzheimer. Pour que le lien de causalité soit scientifiquement établi, il faudrait toutefois que cette étude soit reproduite en l’état.
Il semblerait en effet que toutes les études internationales faites sur le sujet convergent. Au-delà de 100 mg/l, l’eau potable deviendrait un co-facteur de la maladie d’Alzheimer. L’OMS estime pour sa part qu’entre 0.1 et 0.2 mg/l, la présence de l’aluminium n’est pas dangereuse dans l’eau potable. Si au Canada le taux a été ramené à 0,1, il semblerait qu’en France ce taux soit très variable selon les régions et dépasserait régulièrement les 0,2.
Un autre élément permet également d’émettre de sérieux soupçons. En effet, à l’autopsie, on constate que le cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer contient une concentration élevée d’aluminium(10 à 30 fois plus d’aluminium que la normale) (2), métal qu’on ne retrouve pas dans les tissus cérébraux sains. Des expériences effectuées sur des animaux prouvent que l’aluminium a une action toxique sur le système nerveux, mais la dégénérescence des neurones observée chez les sujets animaux diffère de ce qu’on voit chez les humains. L’aluminium entraîne une dégénérescence neuronale chez le lapin, le chat et le chien. En effet, lorsqu’on injecte des sels d’aluminium directement dans le cerveau de ces animaux, on observe un déficit de la mémoire d’apprentissage, un ralentissement général et une perte de la curiosité. Si les similitudes sont frappantes avec les manifestations de la maladie d’Alzheimer, la dégénérescence neuronale n’est toutefois pas la même que dans la maladie d’Alzheimer.
Dans un article intitulé « Alzheimer, aluminium et eau trouble » et paru dansl’Humanité du 20 mars 2004, un éminent toxicologue, Monsieur Henri Pezerat, directeur de recherche honoraire au CNRS résumait, en ces quelques phrases, une note rédigée en février 2004 :
« Plusieurs études épidémiologiques, dans six pays différents, ont conclu à une augmentation notable de l’incidence de la maladie d’Alzheimer en relation avec une concentration trop importante de l’aluminium dans l’eau de boisson. Consultés, l’Institut de vieille sanitaire et deux agences de sécurité sanitaire, ont publié rapports et conclusions niant, en dépit des faits, le caractère plausible d’une telle relation et refusant par là même toute mesure de prévention lors du traitement des eaux. À la carence des experts répond la carence de la santé publique. »
Des enquêtes ont eu lieu en Norvège, en Ontario, au Québec, en Grande-Bretagne, en Suisse et dans le Sud-Ouest de la France, et certaines sont encore en cours. Sur la base de telles études, des auteurs canadiens ont avancé une diminution possible de l’ordre de 23% de l’incidence de la maladie d’Alzheimer en Ontario si un abaissement notable de l’aluminium dans l’eau était mis en œuvre.»
(Extrait de l’article issu du blog de Jacqueline Bousquet)
Les recherches inédites menées par le neurologue de Vancouver Chris Shaw établissent un lien entre l’hydroxyde d’aluminium utilisé dans les vaccins et les symptômes associés à la maladie de Parkinson, la sclérose latérale amyotrophique (ALS ou maladie de Charcot) et la maladie d’Alzheimer.
Shaw est très surpris que ce type de recherches n’aient pas été menées auparavant. Cela fait tout de même quatre-vingts ans que les médecins injectent à leurs patients de l’hydroxyde d’aluminium, un adjuvant stimulant la réponse immunitaire.
« C’est suspect, déclare Chris Shaw. Soit ce lien est connu de l’industrie et n’a jamais été rendu public, soit l’industrie n’a jamais été obligée par le ministère de la Santé canadien de mener ces recherches. Je ne sais pas quelle hypothèse est la plus effrayante. »
Afin d’éprouver sa théorie, Shaw et son équipe composée de quatre scientifiques des universités de Colombie-Britannique et de Louisiane ont injecté à des souris le vaccin de l’anthrax développé pour la première guerre du Golfe. Comme l’a expliqué Shaw, étant donné que le syndrome de la guerre du Golfe ressemble beaucoup à l’ALS, les chercheurs tenaient là l’occasion d’isoler une cause possible. Tous les soldats mobilisés ont été vaccinés avec un composé d’hydroxyde d’aluminium.
Selon Shaw, ceux qui n’ont pas été envoyés dans le Golfe ont développé des symptômes semblables à un taux similaire. Après vingt semaines d’études sur les souris, l’équipe a mis en évidence des augmentations importantes de l’anxiété (28%), de déficits de mémoire (41 fois plus d’erreurs que dans le groupe témoin) et d’allergies de la peau (20%). Des prélèvements de tissus effectués sur les souris« sacrifiées » ont montré descellules nerveuses nécrosées. Dans la zone contrôlant le mouvement, 35% des cellules étaient détruites.
« Aucun membre de mon équipe ne veut se faire vacciner,commente Shaw. Ces résultats nous ont donné la chair de poule. »
Dormez sur vos deux oreilles, nous prenons soins de vous !
Pour les autorités sanitaires, ces études évoquées ci-dessus ne sont pas des preuves « suffisantes » pour engager des investigations à long terme sur le sujet. Il est même très inquiétant qu’aucune véritable enquête à long terme (non financée par les industriels concernés) n’ait pu voir le jour.
Pourtant, a la vue de ces quelques études – parmi tant d’autres – nous ne pouvons ignorer les risques potentiels pour notre santé. Même si les liens ne sont pas clairement établis, les très fortes corrélations mises en évidences dans ces études nous montrent qu’il y a effectivement de quoi s’inquiéter sérieusement.
Car si on se réfère aux discours des autorités, de certains « spécialistes » et des industriels, vous ne risquez pas grand-chose, vous pouvez dormir tranquillement sur vos deux oreilles, vous ne risquez rien !
Voici quelques exemples qui vous aiguilleront.
1 – Les vaccins à l’aluminium déclarés sans danger par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP)
Voici pour résumer les conclusions de l’étude : « Le HCSP estime que les données scientifiques disponibles à ce jour ne permettent pas de remettre en cause la sécurité des vaccins contenant de l’aluminium, au regard de leur balance bénéfices/risques. Il recommande la poursuite des vaccinations conformément au calendrier vaccinal en vigueur et met en garde contre les conséquences, en matière de réapparition de maladies infectieuses, que pourrait avoir une baisse de la couverture vaccinale résultante d’une remise en cause des vaccins contenant de l’aluminium en l’absence de justification scientifique.
Par ailleurs, le HCSP encourage la poursuite des recherches visant à évaluer la sécurité des adjuvants disponibles et en développement. »
Ceci est le parfait exemple de propagande de la part des industriels pour « redorer » leur image auprès du grand public. Pour vous faire une petite idée du contenu , voici un petit extrait de cette interview qui en dit long.
« Les sels d’aluminium dans les déodorants sont-ils sûrs pour la santé ? L’aluminium est partout (air, nourriture). C’est le métal le plus présent sur la Terre. Les sels d’aluminium sont utilisés depuis plus de cent ans, et ce, sans aucun problème cutané. Ils sont déclarés comme des produits sûrs par la Food & Drug Administration (USA) et différentes organisations sanitaires à travers le monde. Ils ne pénètrent pas dans l’organisme. Ils restent à la surface de la peau et sont inoffensifs.
Les anti-transpirants bouchent-ils les pores menant à une inflammation des glandes sudoripares ? Absolument pas. Les déodorants restent à la surface de la peau. S’ils pénétraient dans les pores, leur efficacité durerait des mois. Au cours de la journée, les ingrédients de l’anti-transpirant sont activés et éliminés par la sueur et la desquamation. Aucune accumulation n’est possible.
Conclusion : Sur base de ces différents arguments, le monde scientifique s’accorde donc pour dire que les anti-transpirants (ou anti-perspirants) ne causent pas le cancer du sein. »
La première réponse sur la sûreté des sels d’aluminium m’a particulièrement plu. On peut y déceler une utilisation de la rhétorique « L’aluminium est partout (air, nourriture). C’est le métal le plus présent sur la Terre » traduction : c’est inoffensif. Accompagné de mensonges assez flagrants, sans parler de la référence qui inspire le respect: la Food & Drug Administration !
Vous savez, cette administration qui gère les recommandations en matière d’alimentation, de santé, etc. Les OGM, les graines F1 Monsanto, les épandages de pesticides, ils recommandent tout ça. (Voir aussi le codex alimentarius).
3 – Arrêt des financements pour la recherche sur l’aluminium vaccinal.
Voici ce qui est dit dans ce communiqué : « La question des sels d’aluminium utilisés comme adjuvants dans la plupart des vaccins défraye régulièrement la chronique. L’Académie de médecine elle-même reconnaît depuis le mois de juin 2012 que cet aluminium vaccinal peut atteindre le cerveau et s’y accumuler. De nombreuses publications scientifiques internationales, qui ne peuvent plus être ignorées, soulignent la toxicité de cet adjuvant. »
Il continue ainsi : « Or l’ANSM, agence du médicament, ex-AFSSAPS, vient de refuser tout financement à l’équipe INSERM de l’hôpital Henri Mondor (Créteil), qui travaille depuis 18 ans sur cette question. Les travaux de recherche menés par l’unité INSERM (Pr RK Gherardi et Pr FJ Authier) portent en particulier sur les éléments favorisant la circulation des sels d’aluminium dans l’organisme, et sur les effets de leur présence dans le cerveau. Ils s’appuient sur une collaboration avec plusieurs équipes scientifiques au niveau international. Non seulement cette recherche ne doit pas être interrompue, mais elle doit être renforcée pour déboucher rapidement sur des applications concrètes.
Au cours de cette conférence de presse seront présentés les travaux de plusieurs chercheurs internationaux. Ils sont suffisamment probants pour que le gouvernement prenne ses responsabilités. Il s’agit d’une question de Santé Publique majeure. »
Je pourrai étendre la liste d’exemples allant en ce sens, mais je crois que vous comprenez le problème. D’un côté, nous avons des autorités sanitaires qui n’ont pas vraiment l’air de vouloir faire de recherches sérieuses et approfondies sur le sujet et qui au contraire bloquent la recherche en supprimant les financements et de l’autre nous avons une propagande de certains industriels sans scrupules qui ne se préoccupent guère de la santé des populations.
En complément, voici le témoignage du professeur Christopher Exley qui étudie la toxicité de l’aluminium sur la santé humaine ainsi que les solutions palliatives. Dans une interview faite à la suite du – très bon – documentaire « Planète alu », diffusé sur Arte, il dit les choses suivantes :
« On ne peut pas faire de recherche sur les liens entre l’aluminium et la santé humaine ici au Royaume-Uni et c’est vrai également en Europe et aux États-Unis. Ceci est lié au fait que la recherche s’est trouvée empêchée d’avancer. Essentiellement de manière indirecte, mais surtout en raison de l’immense arsenal de propagande de l’industrie de l’aluminium. Ils sont extraordinairement efficaces pour nous faire croire à tout un chacun, qu’il n’y a pas de problème, qu’il n’y a pas de questions à poser, qu’il n’y a pas de recherches à financer sur la question, que le dossier est clos. Alors que la réalité est à l’inverse. »
Le silicium pour retirer l’aluminium du corps
Comme vous venez sans doute de l’entendre dans l’interview du professeur Christopher Exley, ci-dessus (5:30). Le silicium, serait selon lui une alternative très prometteuse pour retirer l’aluminium présent dans notre corps. Si vous n’avez pas regardé la vidéo, voici ce qu’il dit :
« Nous avons constaté une relation tout à fait intéressante. Entre les objets, les êtres vivants, la chimie, le silicium et l’aluminium. Ce que nous avons constaté dans notre travail de recherche qui d’ailleurs était illustré dans le film sur les poissons, c’est que le silicium protège contre la toxicité de l’aluminium. Ce que nous avons constaté depuis, c’est que si l’on boit de l’eau minérale enrichie en silicium, en faite, n’importe quelle eau minérale avec une forte teneur en silicium (plus que 30 mg/L) et bien, on produit l’aluminium dans ses urines, on élimine par la voie urinaire l’aluminium. Donc, nous sommes tout à fait certain que l’une des façons de nous protéger contre l’aluminium dans l’environnement quotidien (ce que tout le monde peut faire de manière non invasive), c’est de boire de l’eau minéral à forte teneur en silicium. C’est tout simple et c’est très efficace ».
En faisant quelques recherches, je me suis aperçu qu’il y avait déjà eu quelques études sur le sujet par le passé, celles-ci confirment tout à fait ce que dit le professeur Exley dans cette interview. Voici quelques-unes de ces études (la plupart sont en anglais).
Je vous épargne les détails techniques complexes que seules les personnes de la profession peuvent comprendre. Cela dit, vous trouverez les liens des études en cliquant sur les titres (certaines sont seulement résumées et non disponible complètement, la (3) est payante).
Les multiples travaux du professeur J.D. Birchall, sur les relations entre l’aluminium et le silicium
1.1 La composition chimique de l’aluminium et du silicium par rapport à la maladie d’Alzheimer. (Février 1988)
Dans cette étude, il démontre que les aluminosilicates ont été identifiés à la base des plaques séniles de la maladie d’Alzheimer et que de l’aluminium a été trouvé dans les neurones portant les dégénérescences neurofibrillaires. Il y démontre aussi que les espèces d’aluminium interagissent avec de l’acide silicique, Si (OH) 4. Il termine ainsi : « La chimie peut mettre en lumière la relation débattue entre l’aluminium et la maladie d’Alzheimer. »
1.2 Silicium et aluminium interactions chez les patients hémodialysés. (Juillet 1998)
Cette étude traite de la toxicité de l’aluminium chez les patients dialysés. Elle met en évidence une étroite affinité chimique entre l’aluminium et le silicium, mais demande toutefois d’autres travaux pour confirmer le rôle préventif du silicium dans l’accumulation et la toxicité de l’aluminium chez les patients dialysés.
1.3 Le rôle de l’acide silicique dans l’excrétion rénale de l’aluminium. (Mai-Juin 1996)
Cette enquête a été menée pour savoir s’il y avait une corrélation entre les doses de silicium rejetées dans les urines et les doses d’aluminium rejetées de la même manière. Des individus sains ont ainsi reçu une dose d’acide monosilicique (silicium), présent naturellement dans la bière. Pour les individus ayant reçu cette dose de silicium sous la forme d’acide monosilicique, ils remarquèrent une augmentation significative de l’aluminium présent dans les urines. Quand ils augmentèrent les doses d’acide monosilicique, l’aluminium était alors rejeté encore plus massivement par les urines.
2 – La présence de silicium en quantité égale à celle de l’aluminium dans le sang inverse les effets néfastes de l’aluminium. (Janvier 1995)
Fasman a montré que le silicium extrait l’aluminium des protéines anormales, lesquelles reprennent leur forme initiale si les taux de silicium sont suffisamment élevés dans le sang. En outre, le silicium réduit l’absorption intestinale d’aluminium et augmente son excrétion rénale. Chez l’humain, les performances cérébrales sont augmentées et le taux d’acétylcholine du cerveau augmente lorsque le silicium à doses suffisantes est administré. Le rôle protecteur du silicium est donc confirmé, à titre curatif avant que ne surviennent les destructions du cortex cérébral et surtout à titre préventif.
Par cette étude, le Docteur Edith Carlicle a démontré que l’administration d’aluminium sur des rats âgés provoqueles symptômes de la maladie d’Alzheimer, car ils ont perdu leur silicium. En effet la réserve de silicium présente dans l’organisme diminue drastiquement avec l’âge. Les sujets jeunes sont protégés de cette maladie par leur silicium. L’intoxication par l’aluminium accélère la perte de silicium du cerveau.
Dans cette étude, des souris mâles ont été divisées en 4 groupes. Dans l’eau de boisson des trois premiers groupes a été ajouté du nitrate d’aluminium, de manière à ce que chaque souris en reçoive 450 mg/Kg/Jour. Le quatrième groupe a reçu une alimentation habituelle et a servi de groupe témoin.
Le premier groupe de souris recevait uniquement ce nitrate d’aluminium. Le second groupe, en plus du nitrate d’aluminium, recevait 50 mg d’acide silicique (silicium) par litre d’eau. Le troisième groupe, en plus du nitrate d’aluminium, recevait 0,5 ml/Jour de bière.
Au bout de 3 mois, les animaux furent sacrifiés, et la quantité d’aluminium dans leur cerveau était 4 fois supérieure aux souris du groupe témoin. Les souris qui, en plus du nitrate d’aluminium, avaient reçu soit de l’acide silicique, soit de la bière, avaient dans leur cerveau 40% d’aluminium en moins que celles qui avaient reçu en supplément uniquement du nitrate d’aluminium.
L’acide silicique contenu dans l’eau de boisson et dans la bière avait eu un effet protecteur contre l’oxydation induite par l’aluminium. Les analyses faites ont montré que cet acide silicique avait diminué l’oxydation des membranes lipidiques.
Cette dernière étude est issue du livre « Aluminium et vaccins » de Jean Pilette, Docteur en médecine. Ce livre regroupe un nombre impressionnant d’études scientifiques (plus de 1700) sur les effets de l’aluminium dans notre organisme. Une bible pour ceux qui veulent se documenter en profondeur sur le sujet, d’autant plus qu’il y a une partie réservée au « traitement de l’intoxication à l’aluminium »(Chapitre XI).
Je vous recommanderai aussi de vous renseigner sur le silicium organique qui est la forme la mieux assimilable par notre organisme. Nous avions publié il y a quelque temps une vidéo sur Loïc Le Ribault qui est l’un des découvreurs des bienfaits du silicium sous sa forme organique. A voir absolument si vous désirez plus d’information à ce sujet : « Mandat d’arrêt contre un chercheur ».
*L’Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) n’a pas défini d’apports nutritionnels conseillés pour le silicium. Les besoins sont généralement considérés comme largement couverts par l’alimentation, sans qu’aucune étude vraiment sérieuse avalise cette assertion.
Conclusion
Comme vous aurez pu le constater, la réalité est certainement bien plus critique qu’elle n’y parait. Car officiellement, le discours est tellement rassurant que ça en devient même suspicieux. Oui, je sais, je deviens peut-être un peu parano… Mais au vu de ces quelques études n’y a-t-il pas raison de s’inquiéter ?
Même si ces études ne démontrent pas explicitement que l’aluminium est le seul responsable de toutes ces maladies citées dans ces études, il est tout de même relativement inquiétant qu’avec autant de corrélations, aucune études scientifique à long terme n’ait été faite. Comment se fait-il que les scientifiques ne puissent étudier plus en profondeur la question ? Pour quelles raisons, les autorités restent-elles aussi passives sur le sujet ?
Beaucoup de questions soulevées et bien peu de réponses. Une chose est certaine, l’aluminium est nocif pour la santé, autant s’en écarter le plus possible au quotidien.
En espérant vous avoir fourni quelques informations complémentaires sur le sujet, qui, je l’espère, éclairera votre lanterne.
Notes :
(2) (en) C. R. Harrington, C. M. Wischik, F. K. McArthur, G. A. Taylor, J. A. Edwardson et J. M. Candy,« Alzheimer’s-disease-like changes in tau protein processing: association with aluminium accumulation in brains of renal dialysis patients », Lancet, vol. 343, no 8904, 23 avril 1994, p. 993-997
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