Oligo-éléments

Oligo-éléments

Oligo_elementsCarences

Les déficits en oligo-éléments peuvent non seulement être responsables d’une baisse de forme avec fatigue, vulnérabilité au stress, diminution de la concentration et des facultés intellectuelles, altérations de la peau et des phanères, vieillissement prématuré, … mais aussi d’une
augmentation importante du risque cardio-vasculaire, d’une baisse des défense immunitaires, d’un risque plus grand d’ostéoporose voire de cancers …

La carence ou sub-carence (carence modérée) provient le plus souvent:

– d’un apport alimentaire insuffisant: malnutrition, régime végétarien,régime trop restrictif, …
– des modes de culture (avec de nombreux engrais),
– des modes de raffinage,
– des modes de conservation,
– des modes de cuisson, …
– de l’accroissement des besoins: âge, croissance, surmenage, grossesse, sport, traumatisme, stress psychologique, …
– d’une augmentation des pertes : jeûne, sudation importante,…

Le magnésium, le calcium, le zinc, le sélénium, le fer et le chrome sont considérés comme les minéraux pour lesquels les risques de carences sont les plus importants.

Une alimentation équilibrée et variée apporte normalement à l’organisme tout les éléments nécessaires à son bon fonctionnement. Il est rare d’observer un pays développé comme la France, des carences sévères. Les carences modérées sont par contre beaucoup plus fréquentes (ex: magnésium).

Signes cliniques de certaines carences:

Carence en chlore

– Vomissements, diarrhée, provoquant une perte de Cl et une alcalose
– Crampe musculaires
– Apathie

Carence en fluor

La notion de carence n’existe pas : il n’y a pas de problème connu.

Carence en iode

– Réduction de la fertilité
– Augmentation de la fréquence des avortements et la mortalité périnatale
– Retard mental chez le nourrisson (crétinisme)
– Hypothyroïdie
– Myxœdème
– Difficulté d’apprentissage et de motivation chez les enfants
– Groupes à risques pouvant faire l’objet d’une supplémentation
– Femmes enceintes et allaitantes
– Nourrissons, jeunes enfants

Carence en magnésium

– Troubles neuromusculaires, tremblements, faiblesse musculaire, rythme cardiaque irrégulier
– Spasmes vasculaires et hypertension
– Mort subite par arrêt cardiaque

Groupes à risques pouvant faire l’objet d’une supplémentation :

* Alcoolisme chronique
* Maladie rénale
* Diarrhée prolongée
* Prise de diurétiques
* Femmes enceintes
* Femmes sous contraceptifs oraux
* Stress
* Spasmophilie
* Sport

Carences en phosphore

– Rachitisme
– Croissance ralentie

Carence en calcium

– Tétanie musculaire
– Ostéomalacie
– Ostéoporose
– Retard de croissance et rachitisme chez les enfants
– Groupes à risques pouvant faire l’objet d’une supplémentation

* Enfants en pleine croissance et adolescents
* Femmes
* Femmes enceintes
* Grands buveurs de café
* Personnes âgées
* Personnes traitées aux corticoïdes et aux anti-convulsivants

Carence en cuivre

Les déficits en cuivre sont rares, ils peuvent, quand ils existent, être à l’origine d’une anémie.

Les signes cliniques sont exceptionnellement observés et inconstant.

Carence en fer

Dans un premier temps, asthénie, fatigabilité à l’effort, pâleur de la peau et des muqueuses.

Quand l’anémie est installée, essoufflement à l’effort, palpitations, troubles de la thermorégulation et diminution de la résistance à l’infection (en cas de grossesse, augmentation de la prématurité et de la mortalité fœtale).

Groupes à risques pouvant faire l’objet d’une supplémentation

On observe des carences d’apport chez les femmes enceintes, les nourrices, les végétariens, les sujets dont la consommation de viande est faible (pays en voie de développement).

On observe de carences de fuite surtout chez les femmes (pertes menstruelles) mais aussi en cas d’hémorroïdes, de lésions digestives, de lésions utérines, de saignement de nez, d’hématurie.

On observe des carences d’absorption chez les sujets gastrectomisés, chez les sujets dont l’alimentation est riche en substances entravant l’absorption comme le thé.

On observe des carences d’utilisation dans les troubles de la synthèse de l’hémoglobine, dans les cirrhoses alcooliques et dans les cas d’anémies où le fer est mobilisé dans le foie.

Carence en potassium

La carence en potassium coïncide souvent avec un manque en magnésium et les signes et symptômes se recoupent : faiblesse musculaire, paralysie, nausées, vomissements.

Signes cliniques

Les déséquilibres de la répartition du potassium entre les milieux intra et extra-cellulaires apparaissent beaucoup plus fréquemment que les carences. La plus part des troubles se manifestent par de la rétention d’eau et sont associés.

Si la carence est sévère, il y a risque de tachycardie, et d’insuffisance cardiaque.

Carence en sodium

Les carences sont rares mais peuvent apparaître en cas de vomissements excessifs, de diarrhées, de sudation ou d’alimentation inadéquate.

– Nausées
– Crampes abdominales et musculaires
– Convulsions
– Déshydratation (perte d’appétit, sécheresse de la bouche, apathie, accélération du pouls, puis à un stade plus sévère, globes oculaires enfoncés, hypotension artérielle)

Groupes à risques pouvant faire l’objet d’une supplémentation

* Jeunes enfants
* Personnes âgées

Carence en soufre

– Ralentissement de la pousse des cheveux et des ongles

– Augmentation de la vulnérabilité aux infections : baisse des défenses antioxydants de la communication entre les cellules et des transports membranaires.

Groupes à risques pouvant faire l’objet d’une supplémentation * Les végétariens : régime pauvre en méthionine

* Sujets immuno-déficients

Carence en zinc

– Ongles cassants, dédoublés, tachés
– Augmentation de la vulnérabilité aux infections
– Ralentissement de la croissance chez l’enfant
– Baisse de la fertilité chez l’homme
– Complication de la grossesse chez la femme enceinte

Groupes à risques pouvant faire l’objet d’une supplémentation Femmes enceintes et allaitantes : une carence en zinc pendant la grossesse implique un faible poids de naissance, une augmentation des malformation du tube nerveux et un moins bon développement psychomoteur de l’enfant

Les végétariens

Les personnes âgées

Les enfants en croissance

Les opérés, les traumatisés

Les diabétiques

Les alcooliques chroniques

Les sujets qui prennent du fer ou de l’aspirine : ce sont de puissants inhibiteur de l’absorption du zinc