L’argile guérisseur

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Les vertus de l’argile par le Docteur Jade Allègre.

L’argile guérisseur. L’argile verte est un moyen peu onéreux que nous offre la nature pour soigner de nombreux maux de manière très efficace.

Elle est connue depuis des siècles.

Les animaux, lorsqu’ils en disposent dans leur milieu naturel, s’en servent instinctivement : mares d’eau argileuse pour se désaltérer, se baigner ou encore boues argileuses pour s’y rouler afin de s’en couvrir les plaies ou se débarrasser des parasites.

Elle est extraite des carrières puis séchée. Elle a des vertus diététiques, thérapeutiques et cosmétiques.

La thèse sur l’argile du Docteur Allègre est en ligne sur son site http://lhomme.et.largile.free.fr

Extrait :

Les animaux se soignent avec des silicates d’alumine : blessés, ils se mettent à la recherche de boues et baignent la partie atteinte. La technique semble efficace, puisqu’un lieutenant de louveterie me confiait récemment que l’on pouvait constater parfois sur eux des cicatrisations tout à fait étonnantes, sur des amputations accidentelles par exemple.

Les animaux ne se contentent pas d’un usage externe, mais ingèrent également des argiles : même en bonne santé apparente, qu’ils soient sauvages ou domestiques, ils mangent spontanément des argiles.

Les hommes aussi.

La géophagie est définie comme l’ingestion active de matière terreuse.
Étymologiquement, ceterme dérive du mot géophage, du grec phagein, manger, et de ge, terre. Cependant, ce n’est pas véritablement de la terre que ces êtres consomment,mais presque toujours des argiles, parfois du sable, parfois aussi du calcaire ou des dépôts fossiles de diatomées, des micro-algues unicellulaires planctoniques de 2 microns à 11 mm présentes dans tous les milieux aquatiques, dont le squelette
est siliceux.

Peu de populations humaines ont été exemptes de géophagie. On peut citer le Japon, la Corée, la Polynésie, Madagascar, l’ancienne Egypte et Babylone, ainsi que les Grecs et Romains anciens, qui n’auraient ingéré de « terres » que dans le cadre de soins.

.Pour faire le tour des usages médicaux coutumiers des argiles ingérées, j’ai pris l’initiative d’associer le sujet à son aspect le plus spontané, la géophagie, pour les raisons suivantes :

• La plupart des peuples ont largement utilisé les silicates d’alumine pour se traiter par voie interne. Paradoxalement, les comptes-rendus concernant cet usage dans le secteur «histoire de la médecine» des bibliothèques ou en musée d’ethnographie sont, en comparaison, extrêmement pauvres et succincts. Pourtant, de nos jours encore, en parcourant la planète pendant ces vingt dernières années, j’ai pu récolte r des quantités de témoignages sur cet usage médical coutumier, et me permettrai d’en émailler cette étude.

• En revanche, l’ingestion spontanée d’argiles par les animaux, humains compris, a été largement documentée et étudiée, et a suscité nombre de pistes et d’hypothèses riches en intérêt, qui nous mèneront directement au cœur de notre thème : l’usage médical coutumier des silicates d’alumine par voie interne.

1. Les faits et chiffres de la géophagie

a. Quels animaux sont géophages ?
Présente chez les Invertébrés et répandue chez les Vertébrés, la géophagie est aérée chez les Reptiles, les Oiseaux , et de nombreuses espèces de Mammifères, incluant des Primates non humains – à ce jour, la géophagie a déjà pu être documenté chez 21,1 % des espèces de primates sauvages et en captivité– et Humains.

. Le talon d’Achille de ces études est la difficulté qu’ont les observateurs à quantifier les ingestions.

Ainsi ai-je en ma possession une thèse extensive sur la géophagie chez l’orang-outan de Sumatra, primate qui serait, selon certains spécialistes, plus proche encore de l’homme que le gorille ou le
chimpanzé. Ce document explore avec la plus grande finesse tous les aspects minéralogiques et scientifiques de la question – en 144 pages bourrée s d’information – mais omet purement et simplement de donner la moindre information sur les quantités ingérées !

Seuls les carnivores stricts seraient exempts de ce comportement. Dans la jungle amazonienne tous les animaux de la forêt, y compris les oiseaux mais à l’exclusion du jaguar, sont friands de silicates d’alumine. Le chasseur est assuré d’un riche butin s’il prend l’affût près d’un « barriero », excavation humide et argileuse (communication personnelle de mes amis Messieurs Palma Shahuano, indien de la famille Jebero, et Tenasoa Canaquiri, indien de la famille Cocama, jungle amazonienne péruvienne, avril 2012).
Que penser de cette restriction ? En Europe, le loup, le renard et le chienne enmangent volontiers.

Quelles « terres » choisissent-ils ?

Les animaux choisissent avec le plus grand soin les sols qu’ils consomment : ils en sélectionnent certains, en rejettent d’autres. Ainsi les éléphants des forêts humides tropicales d’Afrique centrale (Loxodonta cyclotis) ne consomment-ils la terre que dans des lieux bien précis
. En Asie, il en est de même : à Tangkahan, île de Sumatra, Indonésie, les mahouts, soigneurs d’éléphants qui veillent chacun sur un animal particulier, m’ont confirmé que parmi les cinq ou six lieux proches riches en argile, il n’y en avait qu’un dont leurs éléphants étaient friands (communication personnelle de Messieurs Tejo, Katiyo, Feri et Budi, mai 2007).

Les anthropologues et les médecins ont régulièrement signalé que les populations humaines géophages aussi faisaient volontiers des kilomètres pour recueillir des terres à leur goût, dédaignantdes gisements bien plus proches de leur lieu d’habitation

. En comparaison avec les terres non consommées, les terres consommées montrent une proportion importante d’argiles
.
Le choix des animaux sert souvent d’indice aux humains. Ainsi les gens du voyage ont-ils baptisé les argiles « terre du renard » : persuadés que cet animal est le plus intelligent de la faune sauvage, ils le suivent pour découvrir les gisements les plus intéressants. «C’était toujours à partir de la piste d’un animal blessé que le tzigane découvrait les gisements de glaise (…) Car la terre comme le blé se moissonnent et deviennent tous deux nourriture »

. Récemment, un jeune vétérinaire a pu démontrer que des rats à qui l’on propose ad libitum des argiles kaolinites (voir nomenclature des espèces minérales en Annexe) et des argiles smectites en sus de la ration, vont :

– après une première période de consommation intense de ces produits (jusqu’à 30% de leur nourriture le premier jour)

– stabiliser et pérenniser leur prise à 5% en poids de ce qu’ils consomment au bout d’une semaine, malgré une alimentation abondante et quel que soit le régime

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